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tantôt les livres et votre carte. Je bénis le hasard qui me fait vous rencontrer ici ; je puis aller retrouver ma mère en emportant du moins la certitude que bientôt nous verrons M. Bonaquet, notre sauveur. Suppliez-le pour moi, monsieur, de venir sans retard, car ma pauvre mère a été saisie d’un malaise subit, et elle me donne les plus vives inquiétudes.

Au moment où Clémence Duval exprimait ainsi sa reconnaissance à Anatole Ducormier, madame de Beaupertuis, qui n’avait pas quitté des yeux le jeune homme, se rapprocha doucement et lui dit à demi-voix :

À samedi, ne l’oubliez pas…