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Malgré qu’il n’existe que des mâles de cette espèce, ils réussissent cependant assez généralement à la multiplication de leur être. Cela ne peut manquer de paroître étrange à ceux qui, grossièrement enfermés dans la matière, ont une pénétration bornée, qui ne devine rien, est à tout instant embarrassée dans les preuves, et s’en tient à la façon dont nous sommes procrées. Mais que quelqu’un veuille consulter l’auteur déjà cité, il lui prouvera par les régles de la plus parfaite logique, qu’il faut croire qu’autrefois, primordialement, il n’y avoit point de différence de sexe chez les humains ; parce qu’enfin quand les choses seront retournées à leur premier état, il n’y en aura plus, et qu’il est d’ailleurs fort probable que la femelle n’est qu’une seconde intention et comme un appui à un édifice qui menace ruine.

Ces animaux sont de différentes grandeurs ; il n’y a cependant entr’eux que