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un nombre infini de nos rois ont honoré cette contrée de leur auguste présence et de leur protection spéciale. François premier chez les français, Charles second chez les anglais, furent avec le Merryland dans une étroite alliance ; ce qui le mit de leur temps extrêmement en honneur. Il ne fut pas méprisé de leurs successeurs : quelques uns d’eux y ont goûté bien des plaisirs et très-souvent le succès des affaires qui se traitoient à leurs conseils, dépendoit de l’état où étoient les choses dans la partie du Merryland qu’ils avoient le plus affectionnée.

Nous avons eu des ministres qui s’inquiétoient beaucoup moins de ce qui regardoit leur patrie, que de ce qui concernoit leur contrée, et qui prenoient plus de soin pour en conserver les dépendances en bon état. Plusieurs évêques aussi préféroient à leur évêché un bénéfice à simple tonsure dans le Merryland.

À présent ses habitans sont sans nom-