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théâtre de leurs sensations les plus voluptueuses, le siège, le trône de la félicité ; il est vrai que pour se la procurer, il faut bien des manœuvres. Le repos et l’indolence y sont absolument contraires, et empêchent le bonheur qui n’attend que d’être sollicité pour combler les princesses de ce délicieux empire.

3.o Avant d’entrer au pays on trouve deux barrières appellées[1] N. M. P. S. près des bords de la grande rivière. Elles ont quelquefois arrêté les plus vives attaques et les plus habiles ingénieurs, et souffert tous les chocs avec une constance qui obligeoit les assaillans à se retirer avec perte et confusion. Cependant elles ne résistent guères au delà d’un premier assaut ; ensuite elles admettent l’ennemi dans le corps de la place sans aucune opposition.

4.o À l’extrémité supérieure du canal, dont on a déjà parlé, il existe un ma-

  1. Nimphes.