Page:Stevenson - Saint-Yves.djvu/51

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Oh ! il n’y a point de pardon ! vous me comprenez parfaitement, de même que je vous comprends. »

Je continuai bravement à feindre la surprise.

« Voulez-vous que je vous donne la clef de l’énigme ? dit le major en se redressant sur sa chaise. C’est cette jeune dame que Goguelat a insultée, et que vous avez vengée ! Ne croyez pas, au reste, que je vous en blâme ! Elle est délicieuse.

— Oh ! oui, certes ! m’écriai-je.

— Et comment s’appelle-t-elle ? demanda-t-il.

— Par exemple ! Pensez-vous qu’elle me l’ait dit ?

— J’en suis même certain ! » répondit-il.

Je ne pus m’empêcher de rire.

« Et pensez-vous, en ce cas, que je sois disposé à vous le répéter ? m’écriai-je.

— Non, certes ! fit-il. Mais allons, au travail ! »