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La partie du violon contenait tout le chant, et les autres instruments servaient d’accompagnement, comme dans la musique vocale ils en servent encore au soprano, au ténor, au contralto, auxquels seuls on confie la pensée musicale ou la mélodie.

Les symphonies n’étaient donc qu’un air joué par le violon, au lieu d’être chanté par un acteur. Les savants vous diront que les Grecs, et ensuite les Romains, n’eurent pas d’autre musique instrumentale : ce qu’il y a de sûr, c’est qu’on n’en connaissait pas d’autre en Europe, avant les sym-