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DE L’ÉDITEUR

où il fréquentait chaque dimanche et où il disputait âprement de ces problèmes nouveaux.

Ce second pamphlet affectait la forme d’une correspondance entre un classique et un romantique. Il est possible que les lettres du classique, ou du moins certaines d’entre elles, soient authentiques. Un passage de la correspondance de Beyle semble le prouver :


Je ne suis point l’auteur des lettres du classique. La petite poste a réellement porté ces lettres à la fin d’avril 1824. Je l’ai indiqué dans la note[1] de la p. 50. Je me suis fait un devoir de ne rien changer aux lettres de l’homme de fort bonne compagnie qui voulut bien m’écrire. J’avoue que je ne me serais point exprimé comme lui sur le compte de M. de Lamartine. Je trouve un vrai talent non pas dans la prose, mais dans les vers de M. Hugo. Mon correspondant classique étant un homme de l’ancien Régime, j’ai respecté son goût dans tout ce qui a rapport à la plaisanterie. J’en suis fâché aujourd’hui, car je tiens beaucoup à être poli.


La question serait donc résolue, si nous ne savions qu’avec Stendhal il est toujours

  1. Page 116 de la présente édition.