bien ; de là ses affectations, ses airs
de comédie qui l’eussent perdu auprès
d’un public italien.
De la nécessité politique du journal
dans les grandes villes naît la triste
nécessité du charlatanisme, seule et
unique religion du xixe siècle.
Le grand malheur de l’époque actuelle,
c’est la colère et la haine impuissante.
Ces tristes sentiments éclipsent
la gaieté naturelle au tempérament
français.
Tôt ou tard, les provinciaux et les étrangers s’apercevront que tous les articles des journaux français sont dictés par la camaraderie ; on ne lira plus les jugements littéraires des journaux de Paris, on ne leur demandera que ce qu’ils peuvent seuls fournir au monde, de l’esprit actuel et qu’il est impossible de révoquer en doute.