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PRÉFACE.

lui-même ajouterait encore s’il était besoin à d’attribution des Brigands.

Au sujet des Ambassadeurs qui ont paru dans le Globe des 19 et 30 janvier 1828[1], on peut se demander, comme pour les Fantoccini, si cet article a seulement inspiré plusieurs passages des Promenades dans Rome ou s’il eut bien Stendhal pour auteur. Aucun manuscrit n’en est parvenu jusqu’à nous. Mais le ton et les jugements en sont trop proches parents du ton ordinaire de Stendhal et des jugements que dans tous ses écrits il a formulés sur les mêmes hommes pour qu’on puisse hésiter, avec le bénéfice du doute, à lui en accorder la paternité[2].

Sans doute ne trouvera-t-on pas dans ces Pages d’Italie tout ce qu’à une époque ou à une autre, de 1815 à 1829, Beyle a jeté sur le papier pour en orner ses impressions de voyageur au pays de l’Arioste et de Cimarosa et qu’il n’a pas eu, le moment venu, le loisir ou la place d’y incorporer. Beaucoup de ces pages en effet doivent être per-

  1. L’article avait également paru en anglais dans le New-Monthly-Magasine et avait ensuite été retraduit en français dans la Revue Britannique.
  2. C’est du reste l’opinion autorisée de MM. Bronikowski et Pierre Martino.