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PRÉFACE DE L’ÉDITEUR



Le titre de ce volume n’appartient point à Stendhal. Mais il indique clairement, et sans trahison envers les textes non plus qu’envers l’écrivain, le sujet des quatre chapitres que l’on a pu sans trop d’arbitraire rassembler sous la même couverture. Le premier a déjà fait l’objet d’une publication d’Henri Cordier ; le second et le troisième sont presque entièrement inédits, ainsi que quelques pages du dernier. Celui-ci réunit différents essais sur le rire. L’un provient des Mélanges donnés par Colomb en 1867. Un autre reproduit un manuscrit autographe de Stendhal qui, ces dernières années, a changé plusieurs fois de propriétaire. Je l’ai eu sous les yeux et Ad. Paupe l’avait déjà mis au jour. Le reste a été tiré des bibliothèques de Grenoble et de Chantilly.

Tout compte fait, on ne saurait, je pense, nier l’unité de ce petit ouvrage : il représente bien les idées de Stendhal sur les sources et les conditions du comique, sur