verts. Elle était très-bien faite, et cette manière de se mettre lui allait à ravir.
— Jamais vous n’avez été si jeune, madame, lui disaient ses amis de Verrières qui venaient dîner à Vergy. (C’est une façon de parler du pays.)
Une chose singulière, qui trouvera peu de croyance parmi nous, c’était sans intention directe que madame de Rênal se livrait à tant de soins. Elle y trouvait du plaisir ; et, sans y songer autrement, tout le temps qu’elle ne passait pas à la chasse aux papillons avec les enfants et Julien, elle travaillait avec Élisa à bâtir des robes. Sa seule course à Verrières fut causée par l’envie d’acheter de nouvelles robes d’été qu’on venait d’apporter de Mulhouse.
Elle ramena à Vergy une jeune femme de ses parentes. Depuis son mariage, madame de Rênal s’était liée insensiblement avec madame Derville qui autrefois avait été sa compagne au Sacré-Cœur.
Madame Derville riait beaucoup de ce qu’elle appelait les idées folles de sa cousine : Seule, jamais je n’y penserais, disait-elle. Ces idées imprévues qu’on eût appelées saillies à Paris, madame de Rênal en avait honte comme d’une sottise, quand elle était avec son mari ; mais la présence