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y sont embarqués dans tous les ports, depuis Quiloa jusqu’à Mombas. C’est à ne pas oublier.

La contrée occupée par le Couéré, le Cami, le sud de l’Oudoé et du Segouhha, et le nord du Rougourou, est drainée par l’Ougérengeri, principal tributaire septentrional du Kingani. La Mgéta, sa branche méridionale, que Speke, Grant et Burton ont vue sortir de la partie occidentale de la chaîne du Mkambacou et décrire une courbe au sud, draine le sud du Rougourou, le Khoutou et le Zaramo. Conséquemment le Kingani est formé par la réunion de l’Ougérengeri et de la Mgéta, issus tous deux du versant occidental du Mkambacou, et son bassin peut avoir une vingtaine de mille de kilomètres carrés.

Sur la carte de Speke, on trouve, près du trente-cinquième degré de longitude, une chaîne de montagnes qui, après s’être dirigée au nord-nord-ouest, s’infléchit et court au nord-est jusqu’au-delà du Pangani. C’est le Mkambacou, dont l’extrémité nord-ouest prend, du pays qu’elle traverse, le nom de monts du Rougourou : c’est à ses pieds, à l’endroit où la chaîne s’infléchit, qu’est située Simbamouenni, capitale du Ségouhha.

J’ai passé beaucoup de temps à étudier la ligne de faîte qui sépare le Kingani du Vouami ; et, si j’affirme qu’entre les deux bassins la démarcation existe, c’est que pour moi elle est claire et positive. Les Arabes, les habitants de la Mrima et les indigènes sont également