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CHAPITRE X

EXPLICATIONS GÉOGRAPHIQUES ET ETHNOGRAPHIQUES


Des trois routes qui mènent de Bagamoyo à Couihara, j’ai pris celle du nord. — C’est des ports de la Mrima que sont expédiés les esclaves tirés de cette partie de l’Afrique. — Le Kingani est formé par la réunion de l’Ougérengéri, au N., et de la Mgéta, au S. — Le Vouami s’appelle en remontant, Roudehoua, Macata et Moucondocoua. — Le Loufidji reçoit le Kisigo. — On peut naviguer pendant 325 kil. sur le Vouami ; durant une centaine, sur le Loufidji. — Ces trois fleuves drainent le versant océanique de la région et arrosent de magnifiques pays, que ravagent les traitants pour le commerce des esclaves.vLe Sagara est traversé par la ligne de séparation des eaux. — Le Gogo et le Gnanzi ou Mgounda Mkali occupent le plateau. — Le bassin du Tanguégnica commence dans le Mouézi. — Ouny amouézi signifie, non pas Terre de la Lune, mais Pays de Mouézi. — Il est arrosé par les deux Gombés qui forment le Malagarazi. — Contrées situées entre le Mouézi et le lac. — Beauté du pays de Djidji. — Le Mouézien est la bête de somme de l’Afrique. — Il peuple le Mouézi, le Conongo et le Caouendi. — Les habitants des côtes du Tanguégnica sont d’une autre race. — Conclusion.


Bien que, dans les chapitres précédents, nous ayons décrit chaque jour le pays que nous traversions ; bien que nous l’ayons montré sous ses différents aspects, nous croyons devoir présenter dans un chapitre spé-