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CHAPITRE V

DE COUIHARA AU TANGUÉGNICA.


Départ de Couihara. — Shaw voudrait bien y rester. — Chaîne à esclaves pour les déserteurs. Je consens à renvoyer Shaw à Couihara. — Pays de Gounda. — La nuit au camp. — Visite du chef de Magnéra et de ses officiers. — Le paradis des chasseurs près du Gombé méridional. — Déception d’un crocodile. — Rébellion de mes gens qui ne voudraient pas quitter ce beau pays. — Sélim, l’Arabe chrétien. — L’oiseau du miel. — Les pêches du Conongo. — Les éléphants. — Ravitaillement à Mréra. — Les fourmilières des termites. — Le Zavira est ruiné. — Un léopard mis en fuite par la voix de nos ânes. — Le Rousahoua, district du Caouendi. — Après Itaga, les difficultés se renouvellent. — Village du fils de Nzogéra, dans le Vinza. — Marais du Malagarazi. — Exactions de Kiala. — Nouvelles de Livingstone. — Exactions du chef de Cahouanga, du roi de l’Ouhha et du chef de Cahirigi. — Il y en a encore cinq sur notre route. — Nous nous esquivons de l’Ouhha. — On a peur de nous à Niamtaga. — Hourra ! Tanguégnica ! — C’est bien Livingstone que je rencontre et qui prétend que je lui ai rendu la vie.


Le lendemain, 20 septembre 1871, était le jour fixé pour notre départ. La fièvre des jours précédents m’avait laissé une extrême faiblesse, et il était peu raisonnable de me mettre en route dans un pareil état ; mais j’avais hâte de rompre avec tous les prophètes de