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ACTE SECOND.



Scène I.


M. DE LA MORLIÈRE et SOPHIE.
M. DE LA MORLIÈRE.

Mais, ma fille, tu es folle. Je ris, j’en conviens, de ton idée : elle est plaisante ; mais il est impossible qu’elle réussisse.

SOPHIE.

Vous verrez qu’elle réussira.

M. DE LA MORLIÈRE.

Quoi ! M. d’Erville prendra le mannequin d’un peintre pour ma nièce ?

SOPHIE.

Je le placerai derrière ce rideau, où je dessine quand Frédéric m’aide à copier votre buste.

M. DE LA MORLIÈRE.

Comment ? là ! Voyons. — Et qui donc est là ? (il salue et Sophie aussi.) Par quel hasard as-tu