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seule révérence, lestement, comme l’auroit fait mon grand-père ; je veux dire comme un vrai François. Allons, allons, ne me saluez pas. Je pars. — Je suis parti.


Scène III.


LE COMTE D’ERVILLE, seul !

Il appelle cela ne rien dire ! J’ai cru qu’il ne sortiroit jamais, à force de me demander la permission de sortir. Cependant, tel qu’il est, je voudrois bien que sa fille lui ressemblât. C’est une petite personne trop avisée, et je n’aime point cela.


Scène IV.


LE COMTE D’ERVILLE, FRÉDÉRIC.
LE COMTE.

Bonjour, monsieur Frédéric. Je suis désolé de n’avoir pas fait faire mon portrait chez vous ; je suis sûr que vous auriez mieux réussi que ce M. Schiehle… Schlihles : je ne sais comment prononcer un nom allemand.

FRÉDÉRIC.

La même chose nous arrive pour les noms françois.