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Mme  DE KRIEGSCHENMAHL.

Et pourquoi donc respectable ?

LA SIGNORA FANTASTICI.

Pardonnez, je croyois…

Mme  DE KRIEGSCHENMAHL.

Pensez-vous donc que si l’on se paroit, l’on ne seroit pas aussi agréable qu’une autre ?

LA SIGNORA FANTASTICI.

Eh bien ! madame, jouez les grandes coquettes ; j’abdique, et je vous les donne.

M. DE KRIEGSCHENMAHL.

Comment donc, madame de Kriegschenmahl…

Mme  DE KRIEGSCHENMAHL.

Cher époux, contenez ces transports jaloux ; je serai coquette seulement dans la comédie : partout ailleurs… vous me connoissez.

LA SIGNORA FANTASTICI.

Maintenant donc nous voilà tous contens, et nous allons célébrer dignement le triomphe de la poésie sur la prose.


FIN DE LA SIGNORA FANTASTICI.