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RODOLPHE.
Non sûrement, signora : c’est mon Armide. Si je vais en Italie avec elle, je serai toujours Renaud, n’est-ce pas ?
LA SIGNORA FANTASTICI.
Oui, sans doute. Néanmoins vous vous prêterez quelquefois au rôle de Sacripant. Il faut être complaisant dans les troupes de société.
Mme DE KRIEGSCHENMAHL.
Mon mari, qu’allons-nous devenir ? nos enfans vont nous quitter. Nous resterons tête à tête. Ah que c’est triste !
M. DE KRIEGSCHENMAHL.
Madame de Kriegschenmahl, que nous dirons-nous quand nous serons seuls ?
Mme DE KRIEGSCHENMAHL.
Ce que nous nous sommes déjà dit, mon cher époux.
M. DE KRIEGSCHENMAHL.
Ah ! je ne le sais que trop. Essayons de fléchir la signora Fantastici. — Madame, ne m’enlevez pas mes deux fils, la consolation de ma vieillesse.
LA SIGNORA FANTASTICI.
C’est juste ; vous devez être un excellent père.