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ACTE SECOND.



Scène I.


LE CAPITAINE, SABORD.
LE CAPITAINE, endormi dans un grand fauteuil.

Que s’est-il donc passé ! je crois, Dieu me pardonne, que le roulis m’a bercé toute la nuit. Suis-je à bord ? eh non ! le capitaine Kernadec à fond de cale ! cela n’est pas possible. Mais où diable suis-je donc ? Je me croirois chez moi, s’il n’y avoit pas ici je ne sais quels meubles nouveaux. Sabord m’expliquera peut-être… Holà, Sabord ! — Il ne répond pas. — Sabord !

SABORD.

Eh parbleu ! mon capitaine, je viens aussi vite que je peux.

LE CAPITAINE.

Mais comme il monte lentement ! quel bruit fait-il donc sur mon escalier ? Eh bon Dieu !