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même éternellement. Le rythme fait le décor ; l’intensité des formes populaires suffit à toute caractérisation sans que la profondeur du sentiment y perde de son étendue. Mais ces chansons au premier abord saisissent par le nu de leur simplicité : pas la moindre épingle ne brille au nœud d’un voile.

On est venu dire,

(Mon enfant, j’ai peur)

On est venu dire

Qu’il allait partir…

Ma lampe allumée,

(Mon enfant, j’ai peur)

Ma lampe allumée,

Me suis approchée…

A la première porte,

(Mon enfant, j’ai peur)