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Près du lit de repos se dressait un casier dont les compartiments protestaient contre l’aphorisme de M. Planard :

Que toujours la nature
Embellit la beauté !

On lisait sur les plus apparents :

Sur la table de toilette de Mme Atout

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

D’autres compartiments renfermaient des dentiers à pendules qui marchaient seuls et qui sonnaient les heures, des boucles d’oreilles jouant de la serinette, et des yeux de verre tenant lieu de lunettes de spectacle.

La toilette était, en outre, couverte de brosses de toutes formes, pour les ongles, pour les cheveux, pour les sourcils, pour les dents, pour les oreilles ! Il y avait vingt savons étiquetés ; savon râpe, savon miel, savon granit, savon beurre, savon aigre, savon doux ! Vingt eaux de senteur, parfum Sessel ou asphaltique, baume de tabac-caporal, essence de gaz hydrogène, etc., etc., etc.