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continuait à le bien recevoir et à lui chanter, en riant, le refrain composé pour ceux de Pont-Scorff.


Le dîner (p. 28).

Or, on était arrivé à la nuit de Noël, et comme l’orage avait empêché de se rendre à l’office, tous les gens de la ferme se trouvaient réunis, et, avec eux, plusieurs garçons du voisinage, parmi lesquels était Bernèz. Le maître de la maison, qui voulait montrer son grand cœur, avait fait préparer un souper de boudins et de bouillie de froment au miel ; aussi tous les yeux étaient tournés vers le foyer, sauf ceux de Bernèz qui regardait sa chère Rozennik.

Mais voilà qu’au moment où les bancs étaient près de la table