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Avertie et Floche sont là, et cette amante que M. de Régnier a faite si peureuse et si triste, et Antonia de Moldère, et celle pour qui je soupire, — assises sur les coussins de plume, habillées de satin mou, minces et blondes, les seins luisants sous l’écharpe tendue, et l’âme toute grande ouverte.


— L’Altalena ! crie-t-on aux chanteurs.

— Ciribiribin !

— Maria Mari !

— L’Ora Squisita, di Rinaldo Hahn ! supplie une voix pâmée.

Et, soudain, des guitares vibrent. Lents