Page:Soulages – L’Idylle Vénitienne, 1913.djvu/56

Cette page a été validée par deux contributeurs.


NOCTURNE


Autour de la serenata, sous le petit arc-en-ciel de ses lanternes tremblantes, les proues altières attendent, immobiles… Tout se tait… Seuls, par instants, le souffle d’un éventail, pareil au battement d’une aile… le murmure d’une robe étroite qu’un bas de soie frôle en dedans… le bruit furtif d’un baiser sur la peau fine d’un cou de femme…