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passage, dans les vitres de votre wagon, tandis que mes désirs vous appellent ?

J’ignore d’où vous venez, chère étrangère, et si vous êtes blonde ou brune, et quel goût, sur votre bouche, a votre âme. Mais je sais que je vous reconnaîtrai tout de suite, parmi la foule, aux Giardini, devant San-Marco, sur la terrasse du Lido… Vous serez celle qui me plaira le plus… Et vive la belle aventure !


Vous, bercée par la chanson des rails, le front au carreau, les yeux perdus dans le ciel fugitif, vous ne rêvez pas d’amour. Vous ne songez qu’à l’Enchanteresse,