Ah ! mes amis, ne rentrerez-vous pas ?
Le voyez-vous s’avancer vers nous ?
Le voici qui revient du faubourg, plein de joie[1]...
Retirez-vous promptement sous le vestibule ; un premier effort vous a réussi, qu’il en soit de même du second.
Aie confiance ; nous réussirons comme tu le désires.
Hâte-toi donc.
Voici que je me retire.
Ici je veillerai à tout.
Il serait bon de lui insinuer quelques douces paroles, pour le faire tomber par mégarde dans le piège dressé par la vengeance.
Qui de vous sait où sont ces étrangers de Phocide qui, dit-on, nous apportent la nouvelle de la mort d’Oreste, écrasé dans un combat de chars[2] ? C’est toi surtout que j’interroge, toi, toi-même qui jusqu’à ce jour montrais tant d’audace ; car cet événement t’intéresse trop, je pense, pour que tu n’en sois pas bien instruite.
Je le sais, car comment en peut-il être autrement ?