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sur elles-mêmes et recoquillées : non seulement cette maladie diminue la quantité et la qualité des tubercules, mais elle les rend squirrheux[1].

M. Parmentier a aussi observé que la pomme de terre diminue de fécondité et de qualité à mesure que la même espèce occupe un même terrain pendant plusieurs années consécutives, d’où dérive la nécessité de changer de plant, même de lieu, et de régénérer les espèces ou variétés[2]. Bientôt on aura occasion de faire connaître les moyens pratiqués qui remédient à ces inconvéniens.


CHAPITRE II.

CHOIX DES PLANTS.


§ 1. Quels sont ceux que l’on doit préférer.


Il est certain que la plantation des tubercules entiers est préférable, quel que soit le nombre des yeux d’une fraction[3] ; mais si l’on est

  1. Quelquefois cette maladie est occasionnée par le ver blanc, et il n’y a pas de remède.
  2. En général on ne doit pas mettre deux années de suite des pommes de terre sur un même terrain.
  3. Telle est la conséquence tirée d’une expérience