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et de tout nous aurions dressé le présent verbal, que nous aurions requis lesdits sieurs doyen, prévost, dignités, chanoines de notre cathédrale, consuls de la présente ville, personnes nobles et qualifiées et plusieurs autres assistans d’attester et signer avec nous.

Signé : † Claude, évêque du Puy ; Girardin, vic.-gén. ; Barret, vic-gén. ; Chomel, promoteur ; de Béget, doyen ; Genestet, prévost ; Peyret, abbé de St  Pierre-La-Tour ; Roqueplan, fordoyen ; Perrin, chanoine ; Rome, chanoine ; Volhac d’Agrain Cordes, premier consul ; André Nolhac, second consul ; de Mourgues de St  Germain, Genestet de Séneujol ; T. Lefebvre, supérieur du Séminaire ; J. Baud, chanoine de St  Georges et S. Agrève ; par monseigneur, Treveys, secrétaire ; Rouit, curé de S. Georges et S. Agrève ; Goy, Nolhac, Augier, chanoine et curé ; Ranquet, Robert, Bergonhon, chanoine et syndic ; Nolhac, chanoine ; Vandosme, chanoine ; Bergonhon, Sahuc.

Et le même jour, 25e février de ladite année 1712, nousdit Evêque, nous sommes transporté dans ladite église collégiale de S. Vosy sur les trois heures après midy pour continuer la vérification des corps saints que nous avions commencée ; assisté des sieurs doyen, prévost, dignités et chanoines de notre cathédrale, de nos grands vicaires et promoteur, des autres commissaires députés et nommés cy-devant, et des chanoines de l’église de St  Vosy, en présence de Messire Nicolas Esbrayat Sr d’Estival, chevalier de l’ordre militaire de S. Louis, lieutenant du roy, de qui nous avons exigé et receu le serment des consuls et autres personnes notables et qualifiées deuement appellées.

Après avoir fait notre prière devant le tombeau où reposoient les reliques des SS. évêques nos prédécesseurs, nous être revêtu de nos habits pontificaux, notre promoteur nous a requis de faire vérifier par les sieurs doyen, dignités et chanoines, et les autres commissaires députés, si les sceaux apposés le matin sur la couverture du tombeau étoient en leur entier, et si toutes choses étoient au même état qu’on les avait laissées. Nous avons fait examiner et vérifier par les sieurs dignités et chanoines, et les autres commissaires députez l’état du tombeau où nous avions remis les deux caisses et les cinq têtes avec le petit calice. Ils nous ont rapporté, et nous l’avons recognu par nous-même que le tombeau étoit bien fermé, les sceaux en leur entier sans aucune altération, et toutes choses de même que nous les avions laissées le matin. Nous avons ordonné qu’on ouvrit le tombeau du côté de l’évangile, d’où nous avons fait retirer la caisse couverte d’une peau noire que nous y avions déposée le matin, contenant le