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des séances

dans la salle où a lieu cette exposition qui, toute la journée, a attiré une foule nombreuse de nos concitoyens.

L’un des Secrétaires,
A. Jacotin.



SÉANCE EXTRAORDINAIRE DU 29 MAI 1878.


Présidence de M. Aymard.

À l’ouverture de la séance, M. le Président se fait l’interprète des regrets qu’a causés, au sein de la Société, la mort soudaine d’un de nos confrères, M. F. Beinier, qui se proposait d’organiser, avec deux associés, une papeterie dans les environs de notre ville et qui a succombé, samedi dernier, à la suite d’un grave accident.

M. le Président dit ensuite que les peintures, envoyées de Paris par notre jeune compatriote Maurin, témoignent des progrès qu’il a faits à l’École des Beaux-Arts. On ne saurait trop applaudir à la délibération du Conseil municipal du Puy, qui a continué à ce jeune artiste la pension Crozatier. M. le Président propose à la Société de joindre ses félicitations à celles du conseil municipal, félicitations qui ne pourront qu’encourager M. Maurin dans son art, où déjà il apporte beaucoup de goût.

M. le Président fait aussi connaître que dimanche prochain des éleveurs du Mézenc vont se rendre à Paris, pour y affronter la lutte : ils y conduisent cinquante bêtes à cornes dont trente environ de la race du Mézenc. M. Couderchet en expose, de son côté, dix-sept de diverses races. Il y a tout lieu de penser que nos compatriotes obtiendront à l’exposition universelle de Paris, le même succès qu’ils ont remporté l’année dernière au concours régional de Lyon, où les produits présentés ont été l’objet de récompenses nombreuses et bien méritées.

Ire série, 1878.
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