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NOTES

(1) Jean de Fillère appartenait à une ancienne famille de notre province dont les preuves de noblesse remontent à la fin du XVe siècle (Arch. dép. Registres des Insinuations, B. 33, p. 93). Parmi ses ancêtres, les uns furent consuls de notre ville, d’autres occupèrent de hautes fonctions à la Sénéchaussée. Son père Marcellin de Fillère, seigneur du Charrouil, Bornette, le Brignon, docteur en droit et avocat au parlement de Paris, avait été pourvu de l’office de lieutenant-général à la Sénéchaussée du Puy, le 22 juillet 1638. Lui-même fut nommé d’abord président juge-mage, puis consul en 1667, et enfin succéda en 1679 à son père dans les fonctions de lieutenant-général à la Sénéchaussée. Il mourut à Paris en décembre 1693, après s’être marié deux fois. De son premier mariage avec Françoise de Genestet naquirent deux filles, dont la cadette épousa le sieur des Roys. Il eut de son second mariage, contracté le 16 octobre 1692 avec Claudine de Flachat d’Apinac, veuve de Charles de Bronac, une autre fille nommée Angélique qui épousa, par contrat du 22 décembre 1711, Gabriel du Peloux, seigneur de Saint-Romain, fils de Annet du Peloux et de Colombe de Clavières.

L’un de ses frères consanguins, Charles de Fillère, continua la descendance de cette maison qui se fondit, le 15 août 1758, dans celle de la Faige de Ribes, par le mariage de Marguerite Henriette de Fillère, fille de Charles Maurice, baron du Charrouil et de Anne d’Apchier, avec Charles de la Faige de Ribes, chevalier seigneur de Freycinet, fils de défunt haut et puissant seigneur Pierre Jean de la Faige de Ribes, seigneur de Gizac et autres places et de Marguerite Dupré de Châteauneuf. (Arch. départementales.)

(2) Voici d’après un tableau commémoratif de Jean François, conservé dans l’église du collège, les armoiries des six consuls de l’année 1667 : Fillère, d’or à trois pins de sinople ; Obrier, d’azur au sautoir d’or, au chef d’azur chargé de trois roses au naturel ; Gire, d’azur au bouquet au naturel, accompagne de deux étoiles d’or ; Paul, de gueules au pal d’or, au chef d’azur, chargé de trois étoiles d’or ; Sabatier, d’azur aux trois petits paniers d’or 2 et 1, au croissant d’argent en abîme ; François, d’or au cœur de gueules, au chef d’azur chargé de deux étoiles d’or.

(3) Les élections consulaires avaient lieu le 25 novembre de chaque année.

(4) Alliés.

(5) Les Appeaux volages étaient une justice particulière qui enlevait la cause aux juges ordinaires, pour la porter devant le bailli royal. (Dictionnaire des institutions de la France, par Chéruel, t. I, p. 27.)

(6) Les drappiers du Puy, portaient, d’après l’Armorial de 1696 : « d’azur à une Notre-Dame d’or, soutenue d’un croissant d’argent, et ayant un dragon de sable sous ses pieds. » (Tabl. hist., t. VI, p. 104.)