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Deux fois par an, le jour du dimanche des Rameaux et le lundi des Rogations, les comtes, accompagnés de tout leur clergé, se rendaient processionnellement à la chapelle de saint Ferréol pour y chanter les antiennes des deux martyrs. Un des frères prêchait devant eux, et, après ces cérémonies religieuses, le couvent devait offrir aux membres assistants un repas dont le nombre des plats était déterminé.

Les Minimes devaient encore assister au convoi et au service funèbre de chaque membre du noble chapitre et célébrer pour le repos de son âme une messe conventuelle.

Ils devaient enfin[1] entretenir la chapelle de saint Ferréol, la fontaine dans laquelle avait été lavée la tête de saint Julien et les arbres qui l’entouraient. Ce lieu célèbre était à la fois un but de dévotion et de promenade pour les désœuvrés.

Ce couvent subsista jusqu’à la Révolution. Possédé depuis par M. de Talairat, il appartient aujourd’hui à M. Blanc fils[2]

  1. Aux termes d’un arrêt du 23 août 1614, qui ordonna l’exécution de la fondation.
  2. Extrait de l’Album : Curiosités héraldiques de l’arrondissement de Brioude, par M. Fournier-Latouraille. Brioude. L. Gallice, 1855. in-8, p. 39 et suiv.