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grand et important affaire qu’avec toutes les circonspections que nos constitutions veulent et nous commandent. Croies, je vous supplie, Monsieur, que je desire vous donner tout le contentement qu’il me sera possible et à tous ces messieurs vos patriotes, veu mesmes qu’il s’agit de chose qui est pour la plus grande gloire de Dieu que je prie, Monsieur, etc.

« Ce 5 mars 1627. »


No 469. — À Monsieur revme du Puy.

« Monsieur, c’est à mon très grand regret que je ne puis pour encore satisfaire au sainct desir que votre seigneurie reverendissime a que nous acceptions presentement le lieu qu’il vous plaist designer pour le logement de quelques personnes de cest ordre, et y pouvoir enfin dresser une maison entière. Le grand desir qu’il vous plaist de m’en tesmoigner est ce qui m’afflige le plus, puisque je ne puis vous y donner si promptement la satisfaction que je recognois vous debvoir pour tant de bien que vous voulez à cest ordre et le sentiment et estime que vous en faictes. Car le R. P. visiteur que nous avons envoyé vers votre seigneurie reverendissime pour prendre mieux vos intentions et recognoistre les choses pour y parvenir, estant envoyé par notre chapitre general en la province du royaulme de Naples et en Calabre, il est necessaire que le visiteur moderne s’instruise en cest affaire ; et comme il vous plaist, Monsieur, nous tesmoigner tant d’affection, je vous supplie très humblement d’avoir à gré qu’en ung affaire de si grand importance nous suivions nos constitutions ordonnées en telles affaire. Je ne manqueray donc, Monsieur, au plustot d’envoyer, au R. P. visiteur de la province d’Aquitaine, ce que son predecesseur a veu et traité avec votre seigneurie reverendissime, pour après vous donner toute la satisfaction qui nous sera possible ; et bien que la grande affection qu’il vous plaist de nous tesmoigner en cest œuvre vous faira trouver toute la diligence qui se pourra apporter trop longue, vous considererez pourtant que les choses qui doibvent durer comme à perpetuité ne peuvent estre faictes avec