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des séances

de l’illustre agronome, très rustique et fort vivace, M. Aymard se demande si elle ne pourrait pas être cultivée dans les contrées qui avoisinent les montagnes du Mezenc.

M. le capitaine Lefèvre fait observer que le panais ne pouvant résister à une température au-dessous de 10°, il serait impossible d’en tirer partie à ces hautes altitudes. Notre confrère ajoute qu’il estime les climats tempérés comme les seuls propices à cette plante.

L’ordre du jour appelle la nomination des membres de la commission pour le projet d’un stand et d’une société de tir. Sont désignés pour faire partie de cette commission : MM. de Vérac, lieutenant-colonel de l’armée territoriale ; Chave et Barré, commandants en retraite ; Lefèvre, capitaine au 98e de ligne ; Meyer, Gratuze, Seguin, Pagès, Jacotin, Bonnet, adjoint ; L. Balme, Blanc-Marthory.

Il est, en outre, décidé que cette commission pourra s’adjoindre toutes les personnes qu’elle jugera aptes à amener la réalisation de cet utile et patriotique projet.

M. le Président fait une communication sur des plans géométriques d’anciennes cavernes souterraines découvertes en diverses communes du canton de Pradelles.

Sur la proposition de son président, l’Assemblée vote de vives félicitations à M. Bonnefoux, auteur de ces plans.

M. Lascombe donne lecture d’une notice sur des bijoux ornés de saphirs du Puy, mentionnés dans un inventaire du XIVe siècle[1].

À propos du classement de nos archives communales confié par M. le Maire de la ville du Puy à M. A. Jacotin, ce dernier demande à la Société d’émettre le vœu que la municipalité de notre ville veuille bien faire construire un local permettant de mettre à l’abri de l’incendie les titres importants qui constituent les archives du Puy. Il rappelle que M. Préat, répondant à un désir légitime de M. Aymard, avait fait disposer une salle voûtée avec porte en fer, mais que cette salle est devenue maintenant tout à fait insuffisante, pour contenir les documents qui, chaque jour, s’accumulent à la mairie. Il est donc nécessaire, dit en terminant M. A. Jacotin, de signaler à l’attention éclairée de notre municipalité les inconvénients de cette situation, à laquelle il importe de remédier au plus tôt.

M. Aymard appuie vivement la proposition de M. A. Jacotin et rappelle l’incendie de l’Hôtel-de-ville du 9 octobre 1653, dans lequel périrent

  1. V. IIe volume, Mémoires, p. 225.
Tome II, 1881
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