quérir plus facilement. Désormais, vos instituteurs donneront des leçons d’agriculture à vos enfants.
La théorie est très bonne, mais elle serait trop aride pour ces jeunes intelligences ; désormais, il faudra que la pratique marche à côté de la théorie, par ce moyen vous obtiendrez de bons résultats.
Voici, je crois, le moyen le plus facile pour y parvenir.
Engagez le conseil municipal de vos communes à donner à l’instituteur un champ communal pour faire des expériences agricoles, suivant la nature du sol et du climat de votre région ; dans ce champ, en présence des jeunes élèves, il fera des fourrages artificiels, il cultivera les betteraves, les carottes, le maïs ; il pourra même faire une petite pépinière et apprendre la science de la greffe à ces enfants, qui s’empresseront de mettre à profit les leçons de leur maître ; ils perfectionneront ainsi leurs connaissances, en se débarrassant de la routine. Alors, ils entendront dire autour d’eux : Voici non-seulement de bons travailleurs, mais encore des cultivateurs intelligents.
C’est vers ce but que tous nos efforts doivent tendre, pour prouver notre reconnaissance à la Patrie, qui fait tous les jours de nouveaux sacrifices pour les progrès de l’instruction et de l’agriculture. »
M. Aymard, président de la Société des Amis des Sciences, engage vivement nos agriculteurs à prendre part au prochain concours régional de Clermont. Les succès nombreux remportés dans les plus grands concours par le département de la Haute-Loire, donnent à l’honorable M. Aymard la parfaite assurance que de nouveaux lauriers attendent nos compatriotes à Clermont.
Enfin, M. A. Jacotin, secrétaire du Comice, proclame les prix dans l’ordre suivant :