Le soir, un brillant feu d’artifice a clos cette heureuse journée.
Lundi matin, l’Orphéon et le jury ont été accompagnés à la gare par un nombreux cortège. On s’est serré la main avec empressement et surtout l’on s’est dit : au revoir.
Telle a été cette solennité fraternelle, destinée à resserrer les liens qui unissent les fractions de notre département. Nous aimons à le redire : Il n’y a eu dans les réjouissances aucun choc, aucune amertume. Tout s’est passé avec ordre, de la façon la plus cordiale, et si nous-même, humble historien de ce mémorable concours, avons commis quelque oubli au préjudice d’un ou plusieurs des héros de ces belles fêtes, nous prions nos amis connus ou inconnus de nous excuser en faveur de notre méchante mémoire et de notre bonne volonté.