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aptitude et à sa destination ; qu’il dirige, vers cet objet, ses méditations constantes et les extraits de ses lectures. Dans cette vue, accoutumez-le au retour sur lui-même ; tracez-lui sa marche ; cette marche doit embrasser et le plan perspectif de toute sa conduite, et la méthode à suivre pour ne jamais s’en écarter. La méthode est en tout l’architecture de la vie, mais ses fondements reposent sur la première instruction. Voilà votre triomphe, professeurs : c’est d’inculquer à vos élèves, par des actes réitérés, le besoin du travail, la haine de l’oisiveté, l’amour de la vertu, le respect pour les lois, et le culte de la patrie. »

Les dépenses, à la charge du département, s’étaient élevées, pour l’an VII, à raison des frais de premier établissement, à la somme de 48,500 fr. ; l’année suivante, elles descendirent à 37,100 fr.[1].



  1. Voir à l’Appendice (no 9) le détail de ce budget, pour l’an VIII.

    Au moment où ces lignes étaient sous presse (décembre 1881), M. Albert Duruy, publiait dans la Revue des Deux-Mondes, sur les Écoles centrales, une étude dont nous regrettons, vu l’état d’avancement de notre travail, de ne pouvoir réfuter certaines assertions.

    C’est ainsi que, contrairement aux dires de cet auteur, qui nous représente les professeurs des Écoles centrales, comme convenablement rétribués sur le papier, mais en réalité mourant de faim, endettés, réduits aux expédients par suite du défaut presque général de paiement, les feuilles d’émargements, que nous avons sous les yeux, nous montrent ceux de la Haute-Loire payés, chaque mois, avec une grande régularité.