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écrit, en outre, au Ministre de l’Intérieur pour le prier de solliciter une prompte décision à cet égard. Aucun sujet n’ayant paru au Jury réunir les aptitudes nécessaires pour professer, soit l’histoire naturelle, soit la législation, une demande sera adressée au Ministre pour le prier de vouloir bien indiquer des professeurs pour une de ces deux spécialités.

« Relativement à la législation, il lui sera fait part de la demande du citoyen Delodre, ex-professeur de l’Université de Paris, demeurant au collège de Navarre.

« En ce qui concerne l’histoire naturelle, l’on demandera au Ministre s’il ne serait pas possible qu’un citoyen du département, ayant déjà quelques connaissances et un goût particulier pour cette science, digne d’ailleurs d’être enseignée dans une École centrale, fût envoyé à Paris, pendant un an, pour suivre le cours de l’École spéciale d’histoire naturelle, en touchant, dès son départ, le traitement de professeur, pour être ensuite confirmé dans cette place, s’il revenait avec les connaissances nécessaires pour en remplir les fonctions. »

Le Jury décide enfin que, conformément au vœu des candidats, la chaire de dessin serait donnée au concours. Il arrêta, à cet effet, le programme que l’on trouvera à la fin de cette notice[1].

L’Administration donna la plus grande publicité à son arrêté, le fit imprimer et distribuer à tous les professeurs ci-dessus désignés, avec invitation, à chacun d’eux, de rédiger sans délai un projet de règlement propre à chaque cours respectif, et de l’adresser au Jury, pour permettre à celui-ci d’y puiser toutes les indications propres à favoriser le progrès de l’instruction publique.

À la suite du concours ouvert pour la nomination d’un professeur de dessin, le choix du Jury se fixa sur M. Giriat. Parmi ses concurrents figuraient MM. Reboul et Auguste.

À titre de compensation, ce dernier fut autorisé à prendre gratuitement possession de la « ci-devant » cure de Saint-Laurent pour y ouvrir une école libre. Il n’occupa qu’un an ce local qui fut assigné comme logement à la Gendarmerie.

Cependant les réparations du collège, adjugées à l’entrepreneur Vauzelles, étaient poussées avec activité. Le tribunal civil et les

  1. Appendice, no 1.