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succéder à J. B. Say dans la chaire du Conservatoire des arts et métiers, j’ai reconnu par la pratique de l’enseignement et aux difficultés qu’éprouvent les personnes qui commencent l’étude de l’économie politique, combien il serait utile pour elles d’avoir un guide sûr à consulter. La nouvelle édition d’Adam Smith leur sera d’un secours infini. Je n’ai pas cru devoir en détacher les notes de Garnier ; mais au lieu de les rejeter à la fin des volumes, je les ai fait figurer par longs extraits en regard des passages auxquels elles se rapportent. Rien ne manquera donc à cet ensemble de doctrines, que les progrès de l’art typographique nous ont permis de réunir en deux volumes, et qui seront toujours le point de départ des études économiques en Europe. La traduction de Garnier était précédée d’une préface dans laquelle l’économiste français a cru devoir envisager à sa manière les théories de Smith, auxquelles il compare celles des économistes qui l’ont précédé. Quoique cette préface renferme beaucoup de propositions très-susceptibles d’être contestées selon nous, nous l’avons laissée subsister. Les nombreuses notes des divers commentateurs, éparses dans le texte, suffiront pour rétablir les vrais principes.

Paris, 18 novembre 1842.

Blanqui.