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Londres, octobre 1863.


L'intérêt pour tout ce qui se rattache au coton nous a déterminé à faire traduire les lettres de M. Samuel Smith, que nous présentons aujourd'hui à nos amis. L'Inde, comme le dit l'auteur, était si imparfaitement connue des Anglais eux-mêmes, qu'il n'est donc pas surprenant qu'elle ait été et soit encore peu connue des étrangers. Ce n'est guère que depuis la crise américaine, depuis le blocus des ports du Sud, que l'attention de la filature du continent s'est portée sur le coton de l'Inde. Déjà, en janvier 1862, nous en recommandions l'emploi à nos amis, et nous sommes heureux de pouvoir constater aujourd'hui que, depuis lors, l'on a fait des progrès sensibles, importants, un peu partout. Le coton de l'Inde, qui, il y a deux ans, occupait à peine le second rang chez nous, et qui ne s'employait pas du tout dans quelques pays, en France notamment, est devenu, grâce aux circonstances, l'aliment principal de l'industrie cotonnière de l'Angleterre et du continent.

Ses différentes provenances, sa qualité sont maintenant