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ne doutait pas de leur innocence. On apprit à Vannes, quelques jours après, que le dimanche qui avait précédé l’assassinat, le vieux père Nayl, étant au jeu de boule, avait dit devant tout le monde, que si un maire dénonçait les réfractaires, il faudrait lui faire son affaire, que ce serait bien fait, et qu’il espérait bien, si ses fils étaient dénoncés, qu’ils auraient le temps de se venger avant d’être pris.