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craindre qu’il ne réussît pas ; c’est pourquoi il ordonna à un homme de s’embarquer avec une bande de jeunes gens, garçons et filles, qu’il lui fournit, pour rechercher (ces îles). Leur bateau croisa en pleine mer ; ils s’excusèrent en alléguant le vent (contraire) et dirent qu’ils n’avaient pu atteindre (les îles), mais qu’ils les avaient vues de loin.

L’année suivante (218 av. J.-C.), Che-hoang revint se promener au bord de la mer et arriva à Lang-ya ; il passa par la montagne Heng et revint en traversant (la commanderie de) Chang-tang.

Trois ans plus tard (215 av. J.-C.), il se rendit à Kie-che[1] et fit subir un interrogatoire aux magiciens qui naviguaient sur la mer. Il revint en passant par la commanderie de Chang.

Cinq ans plus tard (210 av. J.-C.), Che-hoang alla au sud jusqu’à la montagne Siang[2] ; puis il monta sur le Koei ki[3]. Il longea le bord de la mer dans l’espoir de trouver la drogue merveilleuse des trois montagnes saintes qui sont au milieu de la mer ; il ne l’obtint pas. A son retour, il mourut à Cha-k’ieou. La première année de son règne (209 av. J.-C.), Eul-che visita à l’est Kie-che ; il longea le bord de la mer, puis, se dirigeant vers le sud, passa par le T’ai-chan et arriva au Koei-ki. Dans tous ces lieux il fit les sacrifices rituels ; puis, pour célébrer les mérites de Che-hoang, il grava (quelques phrases) à côté des inscriptions sur pierre que Che-hoang avait érigées[4].

  1. Cf. tome II, n. 06.315.
  2. C’est en 219 que Che-hoang passa près de la montagne Siang : il ne semble pas qu’il s’y soit rendu dans son voyage de l’année 210. Cf. tome II, n. 06.292.
  3. Cf. tome II, p. 186.
  4. Cf. tome II, p. 198.