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Tch’ou et dont les membres de la famille Lu s’étaient emparés furent tous rendus (à Ts’i et à Tchou). — Au jour jen-tse (17 nov. 180), (l’empereur) envoya le commandant des chars et des cavaliers, Pouo Tchao, chercher la reine-douairière à Tai[1]. — L’empereur dit :

Lu Tch’an s’était installé lui-même dans le poste de conseiller d’État ; Lu Lou était devenu général en chef. Pleins d’arbitraire et d’insolence, ils envoyèrent le général Koan Yng attaquer Ts’i à la tête d’une armée ; ils se proposaient de se substituer à la famille Lieou. (Koan) Yng s’arrêta à Yong-yang et n’engagea pas l’attaque ; il fit un complot, de concert avec les seigneurs, pour exterminer les membres de la famille Lu. Lu Tch’an voulut faire des choses détestables ; le conseiller d’État Tch’en P’ing et le t’ai-wei Tcheou P’o firent un plan pour enlever l’armée à Lu Tch’an et aux siens. Le marquis de Tchou-hiu, Lieou Tchang, fut à la tête du mouvement et, le premier, arrêta Lu Tch’an et les siens ; le t’ai-wei, donnant en personne l’exemple à (Ki) T’ong, marquis de Siang-p’ing, prit en main l’insigne de sa mission et accepta l’ordre d’entrer dans l’armée du nord ; le tien-k’o Lieou Kie enleva lui-même son sceau à Lu Lou, roi de Tchao. En outre (de ce que les personnages qui vont être nommés possèdent déjà), je confère au t’ai-wei (Tcheou) P’o une terre de dix mille foyers et je lui donne cinq mille livres d’or ; au conseiller d’État Tch’en P’ing et au général Koan Yng, des terres de trois mille foyers pour chacun d’eux et deux mille livres d’or ; au marquis de Tchou-hiu, Lieou Tchang, au marquis de Siang-p’ing, (Ki) T’ong, au marquis de Tong-meou, Lieou Hing-kiu,

  1. On a vu plus haut (p. 447), que Pouo Tchao était le frère cadet de la reine-mère.