EXTRAIT
Dans la dernière ligne de la préface placée à la tête du Hitoupadésa, il est dit expressément qu’il a été tiré du Pantchatantra et d’autres écrits. Le livre que l’on désigne ainsi comme la principale source où cette collection P. iv. de fables a été puisée, est divisé en cinq chapitres, ainsi que l’indique le sens de son nom. Il se compose, comme le Hitoupadésa, d’apologues qu’un savant brahme, nommé Vischnou Sarma, récite pour l’instruction de ses élèves, les fils d’un monarque Indien ; mais il contient une plus grande variété de fables et un dialogue plus étendu que ce dernier ouvrage, compilé principalement d’après lui ; et, en comparant le Pantchatantra avec les traductions Persanes des fables de Pilpay actuellement existantes, on trouve que, soit pour l’ordre des fables, soit pour la manière dont elles sont racontées, il s’accorde plus exactement avec ces traductions, que ne le fait le Hitoupadésa.
Pour faire cette comparaison, il a d’abord fallu débarrasser ces traductions de toutes les additions qui y ont été faites par les traducteurs. Ces additions ont été indiquées par Abou’lfazl, en même temps qu’il a tracé