Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
IX
Que de printemps lointains — ô douceur surannée ! —
Ont, de lilas fleuris et de feuillages verts,
Enchanté le coteau que suit la jeune année
Au sortir de la nuit épaisse des hivers !
Que de soleils passés — ô menteuse lumière ! —
Traversant de fils d’or le réveil de mes yeux,
D’une aurore pareille à l’aurore première
Ont montré la jeunesse à mes désirs joyeux !