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LES AILES D’OR

Le rossignol au soir, dans sa plainte éperdue,
Chante la floraison si vite descendue
Des lilas aux rosiers défleuris à leur tour.

Un espoir éternel en vain dans l’air frissonne,
Et, sans faire un instant oublier à personne
Que tout naît pour mourir — les roses et l’amour !