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LES AILES D’OR

Et pourtant ce n’est pas un rêve
Dont mon cœur est ainsi blessé
Et qui fait, pour moi, l’heure brève
Où votre sourire a passé…
Et pourtant ce n’est pas un rêve
Dont mon cœur est ainsi blessé.

Disons : c’est une peine d’âme
Dont je guérirai quelque jour
Et qu’il faut pardonner, madame,
Puisque ce n’est pas de l’amour…
Disons : c’est une peine d’âme
Dont je mourrai peut-être un jour !