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ture noire laissaient deviner les zébrures de la peau de l’animal, semblait servir d’enseigne au magasin. Bien des fois en passant nous lui avions frappé familièrement sur la croupe avec nos cannes, ne songeant nullement à acheter ce morceau de bois que son propriétaire voulait nous vendre pour 50 francs.

Aujourd’hui, après avoir enfin trouvé le chemin de l’Europe qui accapara tout, il est devenu, qui sait pourquoi ? le chef-d’œuvre de la sculpture japonaise du XVIIe siècle.

Ce jour fut employé ainsi que le suivant à revoir tous nos vendeurs et à leur donner six semaines pour nous trouver encore et toujours de beaux objets.

Nous devions employer ce laps de temps à parcourir Yokohama et Yédo.