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mants netskés, l’un entre autres représentant une jeune japonaise lavant son enfant dans un baquet ; tous ces netskés étaient signés, mais pas une date, pas un nom de pays, un simple nom de famille, quelquefois même un prénom. Tout me porte à croire que les netskés étaient plutôt l’œuvre de chacun, samouraï, marchand, paysan même, sculptant à sa fantaisie l’objet dont il avait besoin pour son usage et utilisant comme modèle les dessins d’Okusaï, que l’œuvre d’artistes spéciaux travaillant l’ivoire, et ce qui me confirme dans cette opinion c’est que j’ai souvent vu des japonais sculpter ces objets, en dehors de leurs occupations journalières.

Un objet, parmi nos achats, me frappa beaucoup ; c’était le Dieu de longévité assis et jouant avec une tortue à longue queue, en terre cuite légèrement rehaussée de couleur dans quelques parties du