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lantes, que c’était un devoir de l’apaiser, de l’éloigner, de faire quelque chose pour qu’on l’oubliât.

Je ne trouvais rien de tout cela chez cet homme et il n’y avait même pas, dans ce cabinet sévère meublé de livres, de grands tableaux couverts de lettres petites et grosses pour les examens de la vue, un rayon de soleil venant éclabousser les vitres, mettant un peu de joie, comme un rayon d’espérance sur ce chemin où se succédaient des peines semblables, venant, innocentes et croyantes, chercher la même voie de guérison.

Il me jeta des mots savants, auxquels je ne compris rien, et je ne sus au juste qu’une chose, en sortant, celle que j’étais gravement atteint, qu’il fallait me prêter à une opération.