Page:Sicard - La Mort des Yeux, 1907.djvu/54

Cette page a été validée par deux contributeurs.

. . . . . . . . . . . . . . .

Quelle délicieuse petite chapelle catholique et simple, égarée ici, presque cachée, semblant avoir peur et frissonner au souffle du vent !

Y a-t-il assez longtemps que je n’ai pas respiré de la fumée d’encens et vu ces statues de vierges blanches et rigides dans la lueur des vitraux qui les anime un peu !

Je viens d’apercevoir, les yeux baissés sur son missel, la petite lectrice de l’autre jour.

Pour qui prie-t-elle ?

Elle paraît être mise sous mes regards, chaque fois, pour en rappeler une autre !

À la sortie je tâcherai d’être près